C’est le moment de faire la lumière sur la robe Calvari. Elle a toutes les caractéristiques d’une robe chemise : son col tailleur, sa patte de boutonnage, son empiècement épaule, ses poches poitrine. Sa coupe droite, légèrement ample en fait une pièce idéale pour la mi-saison et l’été. La patte de boutonnage se finit par un pli creux sur le devant qui ajoute de l’aisance, de même que les plis sous l’empiècement dos, élément qu’elle emprunte aux chemises classiques.
Elle a un petit côté uniforme moderne avec ses manches ¾ et sa couple simple. Portée seule en robe ou sur un pantalon pour un style tunique, elle est parfaite pour toutes les occasions. Je l’imagine aussi bien au bord de la mer que sur un marché à la campagne ou pour jardiner sans se soucier des taches de terre.
J’ai puisé mon inspiration dans le vêtement de travail également, Calvari me rappelle les blouses de peintre. Et qui dit travail, dit utilitaire : poches poitrines à rabat, grandes poches plaquées sur le devant et une autre dans le dos, rien n’est laissé au hasard.
Pour les tissus, privilégiez les étoffes de poids léger à moyen comme la popeline, le chambray, le lin ou la flanelle et le velours pour une version hivernale. Et comme les autre patrons de la collection, jouez avec les surpiqûres pour faire ressortir (ou pas) les détails du col et des poches.
Maria porte une robe Calvari en taille 38, cousue en mélange lin/coton vert lichen (bientôt disponible) avec surpiqûres ton sur ton.